En 2016, le paysage des ressources renouvelables est à la fois encourageant et stimulant. L’engouement et l’appui public récents envers les énergies renouvelables laissent place au doute, car la croissance annuelle de la production d’énergie solaire et d’énergie éolienne atteint à peine 30% depuis des décennies. Le coût des ressources renouvelables chute rapidement, puisque le coût des modules photovoltaïques a baissé d’environ 10% par année au cours des 30 dernières années, et celui des éoliennes d’environ 5%. Et pourtant, le pourcentage de la puissance installée qui vient des ressources renouvelables atteint à peine 23%. Pourquoi le pourcentage n’est-il pas plus élevé?
Nous entendons beaucoup parler des coûts à la baisse des énergies renouvelables et comment à de nombreux endroits, des technologies, en particulier l’énergie solaire, coûtent moins cher que l’énergie standard produite par le réseau électrique. La R. et D. a déjà entraîné une forte hausse de l’efficacité des technologies renouvelables en même temps qu’une baisse des coûts. L’innovation technologique s’accompagne d’innovations des modèles de gestion qui permettent de déployer les énergies renouvelables de manière inédite. Comme notre paysage politique évolue rapidement, une plus grande implantation et une meilleure intégration pourraient devenir possibles. On peut également le constater dans les pays en développement, d’où la plus grande partie de la hausse de la consommation énergétique viendra dans les prochaines décennies.
À quoi ressemble l’avenir du paysage des ressources renouvelables?
Quel avenir nous réserve l’ingénierie durable en matière de ressources renouvelables?
Comment s’opérera cette transition?